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12.12.04

Guantanamo Social Club



Extraits du briefing (réponses aux questions de la presse) de l'attaché de presse de la Maison Blanche, Scott McClellan, du 10 décembre 2004. Digne du Kremlin des années 70:

JOURNALISTE: Je vous ai posé la question l'autre jour sans obtenir de réponse, et je vous la pose encore: sommes nous en conformité avec la Convention de Genève à Guantanamo?

McCLELLAN: Le Président a déjà répondu à cette question. Nous avons répondu à cette question de nombreuses fois, Hélène (la journaliste, ndlr). La responsabilité suprême du Président est de protéger le peuple américain, et en ce qui concerne Guantanamo, c'est lié à la guerre contre le terrorisme. La guerre que nous faisons est d'une nature différente, et nous avons à faire à un enemi d'un genre nouveau. Le Président a qualifié les individus de Guantanamo de combattants enemis illégaux qui ne partagent pas -- ce sont des gens qui ne partagent pas nos valeurs, qui ne respectent pas la loi, et qui n'ont aucune considération pour les innocents.

JOURNALISTE: Vous ne les avez pas mis en examen.

McCLELLAN: Hélène, je vais donner la parole à d'autres si vous ne me laissez pas répondre aux questions.

JOURNALISTE: Allez y.

McCLELLAN: J'aimerais répondre à votre question et je m'y emploie. Nous pouvons ne pas être d'accords sur la guerre contre le terrorisme, mais je veux aussi avancer mes arguments.

Ces gens n'ont aucune considération pour la vie d'innocents civils, et les militaires -- et en ce qui concerne les miltaires et les détenus qui sont à Guantanamo, le Président souhaite qu'ils soient traités humainenement et en accord avec la Convention de Genève. C'est ce qu'il a demandé au Pentagone et et il s'attend à ce que se soit ainsi. Nous sommes une nation de valeurs et de lois, et nous suivons ces valeurs et ces lois.

JOURNALISTE: Pourquoi, alors, y a-t-il tant de rapports sur les sévices (infligés aux détenus, ndlr) à Guantanamo?

McCLELLAN: Vous devriez envoyez vos questions au Département de Défense s'il y a des allégations de sévices. Ils les prennent très au sérieux.

JOURNALISTE: Vous n'êtes pas au courant des ces sévices?

McCLELLAN: Bon, Hélène, on peut n'être pas d'accord là-dessus, mais...

JOURNALISTE: Il ne s'agit pas de -- je vous pose une question très légitime.

McCLELLAN: Et vous ne me laissez pas y répondre, Hélène. Je voudrais y répondre, mais vous ne me laissez pas.

JOURNALISTE: Vous dites que nous n'avons pas vraiment besoin de respecter la loi dans ce cas, en ce qui concerne le droit de ces gens à un procès équitable, et à savoir de quoi on les accuse.

McCLELLAN: Ces gens sont des gens qui -- qui ne respectent pas la Convention de Genève. Ce sont des combattants enemis qui ont été capturés sur le champs de bataille alors qu'ils voulaient du mal à des Américains, ou qu'ils préparaient des attaques contre le peuple Américain.

JOURNALISTE: Qu'en savez vous si vous ne les accusez de rien?

McCLELLAN: John, allez-y. Hélène vous devez me donner la possibilité de répondre. Merci.

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